La plupart des huiles, trop riches en oméga 6, sont susceptibles de déclencher des troubles cardiovasculaires et inflammatoires. Or les nouvelles huiles contiennent le plus souvent un ratio beaucoup plus équilibré entre omega 3 et omega 6, ce qui leur permet de revendiquer des effets bénéfiques pour la santé des artères et réduire les niveaux de cholestérol dans le sang.
Certaines de ces huiles sont également riches en protéines, en minéraux en vitamines et en fibres et avancent des propriétés antioxydantes.
Pourtant, les recommandations de consommation pour les huiles de type huiles essentielles sont de l’ordre d’une cuillère à soupe par jour, en complément d’autres huiles. D’abord, parce que selon la qualité du mode d’extraction, certaines protéines allergisantes peuvent se retrouver dans l’huile. Attention donc aux personnes allergiques aux noix ou noisettes ! Certaines huiles – comme celles d’Argan ou de coco – présentent aussi des profils en acides gras assez médiocres, voire nocifs pour la santé (voir encadré).
Et surtout, aucune étude à grande échelle pour aucune de ces huiles ne permet de confirmer médicalement les allégations santé avancées.
Parfois même, des restrictions existent sur les huiles très riches en oméga 3 qui s’oxydent très rapidement comme l’huile de lin que l’on ne peut ni chauffer, ni conserver à la lumière et qu’il faut consommer rapidement à l’ouverture de la bouteille… Ces huiles, à l’instar de l’huile de lin (qui contient 60 % d’oméga 3), de cameline (qui en contient 35 %), de chanvre (17 %) ou encore de pépins de cassis (13 %) sont difficiles à conserver et supportent mal la cuisson. Sous l’action de la lumière, de l’air libre ou de la chaleur, les oméga 3 fixent en effet l’oxygène, ce qui provoque leur rancissement, responsable d’une odeur et d’un goût désagréables.