Une culture peu exigeante
L'ail peut se cultiver partout en France pourvu que le sol soit aéré et non sableux. Mais attention, une précaution s'impose : il faut absolument éviter de planter dans un sol qui a porté l'année précédente une plante de la même famille : ail, échalote, oignon, poireau.
L'ail se contente souvent des reliquats de fumure des cultures précédentes. Une fumure de fond, pourvue en potasse et en soufre mais non azotée, peut néanmoins être profitable dans certains cas.
Choisir les bons plants...
Les
plants certifiés sont issus de
variétés sélectionnées par les chercheurs français et sont indemnes des maladies qui contaminent les populations d'ail cultivées traditionnellement. Ils se reconnaissent à une
vignette bleue, celle du Service Officiel de Contrôle.
Ainsi n'ont-ils rien à voir avec les gousses d'ail de consommation qu'il ne faut pas utiliser comme plants. En effet, si ces gousses sont porteuses de maladies, cela va déprécier la récolte et nuire à la conservation, mais aussi contaminer durablement le sol et compromettre les cultures ultérieures. Par ailleurs, l'ail de consommation peut provenir d'autres latitudes (Chine, Mexique...). Il risque dans ce cas d'être incapable de former un bulbe. de plus, préparé pour une bonne conservation, il peut ne pas germer.
Une plantation rapide
Les caïeux (ou gousses) sont séparés juste avant la plantation. Les petits caïeux du centre de la tête peuvent être utilisés pour la cuisine. Le jardinier ne mettra en terre que les plus gros, sains et bien formés. Ils sont plantés à 3 cm de profondeur, pointe en haut, espacés d'environ 10 cm, sur des rangs distants de 30 cm.
Dans les terrains qui gardent trop longtemps un excès d'eau, la plantation peut se faire en ligne sur de petites buttes (billons) d'une dizaine de centimètres environ.