Fibre naturelle, noble, fraîche et agréable à porter, le lin textile réunit de multiples qualités, déjà appréciées des Egyptiens dans l'Antiquité.
Aujourd'hui à des prix raisonnables, le lin s'est démocratisé, et occupe une place de choix dans les collections de prêt-à-porter. Profitons-en !
Une fibre bien-être
Textile d’été par excellence, le lin est synonyme de fraîcheur et de bien-être. L’air est en effet maintenu par ses fibres, ce qui en fait un isolant naturel. Idéal par temps de canicule, il est aussi très agréable l’hiver. De plus, ce tissu convient parfaitement aux peaux sensibles, puisqu'il est anallergisant.
Côté nature...
D'un point de vue environnemental, le lin dispose là encore de nombreuses qualités. Car sa production, mais aussi sa transformation, sont des activités peu polluantes.
En effet, la culture du lin textile valorise très efficacement les ressources naturelles du sol. Elle exige donc peu d’engrais.
De plus, les produits de traitement sont également employés de façon très limitée. Bien entendu il reste indispensable de pouvoir protéger les plantes en cas d'attaques de champignons, d’insectes et de développement de mauvaises herbes.
Les phases de transformation sont elles aussi peu polluantes. Rouissage, teillage (séparation de la fibre et de la paille), peignage, filage et tissage, sont en effet des actions purement mécaniques. Seuls les teintures et les traitements, qui rendent les tissus plus doux ou moins froissables, demandent aux industriels de prendre des précautions pour les eaux de rejet.
Le lin : une histoire avec les hommes
A travers le monde, environ 200 lins ''sauvages'' existent et se maintiennent naturellement. Mais ces lins, courts ou branchus, vivaces ou pauvres en fibres, sensibles aux maladies ou constitués de fibres fragiles, présentent peu d’intérêt technique et n’ont rien à voir avec le lin cultivé.
En effet, différents écotypes de lin textile ont été sélectionnés par l'homme au fil des siècles. Peuples d’Asie Centrale, Egyptiens, Gaulois, ont favorisé les plantes les plus intéressantes pour la fabrication des tissus. Les ethnobotanistes estiment d'ailleurs que sans l’intervention de l’homme pour maintenir les différents écotypes, cette
espèce cultivée n’existerait plus.