Au printemps et en été, le paysage de nos campagnes s’éclaire de grandes taches jaunes. Il s’agit très souvent de colza et de tournesol. Ces deux plantes ont bien entendu des utilisations alimentaires, sous forme d'huiles pour les humains et de tourteaux pour les animaux.
Les huiles issues de ces cultures ont également des propriétés combustibles, connues depuis des siècles.
Si aujourd'hui, l'électricité a remplacé les lampes à huile, les huiles végétales vont-elles prendre la place des carburants issus du pétrole ?
Biocarburants : la voie diester
Aujourd’hui, les biocarburants offrent de nouvelles perspectives quant à l'utilisation des végétaux comme source d'énergie. Les plantes oléagineuses, comme le colza et le tournesol, permettent de produire du diester. Incorporé au gazole, ce diester peut être utilisé comme carburant.
Un hectare de colza fournit en moyenne 3,5 tonnes de graines de colza soit 2 tonnes de tourteaux et 1,5 tonne d’huile. Dans les usines, une tonne d’huile et 100 kg d’alcool permettent de produire une tonne de diester.
Aujourd'hui, 1 français sur 2 roule au diester sans le savoir car celui-ci est déjà incorporé dans le gazole. En 2010 cette incorporation devrait atteindre 7%, et jusqu'à 10% en 2015.