Porcs et volailles en raffolent
En France, le sorgho est avant tout utilisé en alimentation animale, notamment pour les animaux monogastriques comme les porcs ou les volailles : en autoconsommation dans les élevages ou chez les fabricants d’aliments du bétail, en mélange avec d’autres espèces. Une petite partie de la production est exportée vers l’Espagne, notamment en Catalogne. « Le sorgho est également utilisé sur des créneaux de niche, comme l’oisellerie ou l’alimentation humaine, pour la production de farine, sans gluten, ou de bière, souligne Jean-Luc Verdier. Contrairement aux États-Unis, la France utilise très peu de sorgho pour produire de l’éthanol ».
3 à 4 nouvelles variétés chaque année
La volonté d’allonger les rotations, le réchauffement climatique et l’arrivée de variétés de plus en plus précoces concourent à ce déploiement à l’échelle nationale. « Face à la hausse de la demande, la disponibilité en semences peut être un facteur limitant, poursuit Jean-Luc Verdier, même si la France reste le leader au niveau de la sélection ». Trois semenciers se partagent le marché : Euralis, Semences de Provence et RAGT. « En moyenne, trois à quatre nouvelles variétés enrichissent chaque année le catalogue, précise-t-il. Une belle dynamique, vu la taille du marché que représente cette culture par rapport aux autres céréales par exemple. »