Un réseau d'exploitations de référence
Cette convention se décline en quatre points : des pratiques agricoles durables et favorables à la biodiversité ; la préservation de la faune, du petit gibier et de ses habitats ; la valorisation des territoires agricoles, notamment par la chasse ; la création d’un réseau d’exploitations de référence (Agrifaune).
Depuis, de nombreux projets ont pris forme, partout en France. Ici on teste l’intérêt agronomique, économique et faunistique des couverts végétaux entre deux cultures, là-bas on sème des
jachères et des bandes enherbées, ailleurs on plante des haies.
Rôle des pratiques agricoles et du paysage
Les chercheurs de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) expliquent que la biodiversité des territoires agricoles est très dépendante des espaces semi-naturels : haies, buissons, marécages, bords des champs enherbés…
Chaque
espèce animale a aussi besoin d’un territoire différent. Au niveau d’une parcelle, les pratiques agricoles sont déterminantes pour la faune peu mobile tandis que la structure du paysage joue un rôle majeur pour les coléoptères, les papillons ou les oiseaux.
Danger au moment des récoltes
L’impact des pratiques agricoles sur la faune sauvage est très variable. Des prairies pâturées modérément sont favorables au gibier tout comme les techniques culturales simplifiées (par exemple sans retourner la terre par le labour). En revanche les chantiers de récolte sont défavorables non seulement au printemps (ensilage d'herbe) mais aussi l'été (foin, céréales paille, pois, luzerne, etc.).
Les traitements phytosanitaires peuvent être défavorables en cas de mauvaises pratiques.