La qualité sanitaire des céréales, et en particulier du blé et du maïs, peut être dégradée par la présence de mycotoxines. Ces substances, produites par des champignons lorsque la plante est touchée par certaines maladies, essentiellement par des fusarioses, peuvent en effet être toxiques à différents degrés.
Dans le domaine des
semences, de nombreux programmes portent sur l'étude du comportement des
variétés vis-à-vis des fusarioses. Il s'agit par exemple de comprendre comment la fusariose se développe, et de déterminer les facteurs qui influencent la quantité de toxines présente dans les grains. Il s'agit aussi de repérer, par des réseaux d'essais, les variétés de blé ou de maïs qui offrent des
résistances naturelles à la fusariose.
Dans le cas du blé, certains travaux portent également sur l'identification et le transfert de
gènes de résistance de
lignées de blé tendre (d'origine chinoise et roumaine) présentant naturellement une bonne résistance à la fusariose, pour améliorer les variétés utilisées par les agriculteurs français.