De plus en plus, nous découvrons des parcelles de fleurs aux abords de nos agglomérations. Les secteurs péri-urbains, encombrés de zones d'activités artisanales et commerciales, gagnent en couleurs et en attraits.
Mais, grâce aux responsables des services espaces verts, les prairies fleuries font également leur entrée dans les cités, dans les parcs urbains.
Les prairies fleuries bourdonnent
La préoccupation de l'environnement est désormais très partagée. Mais que faire à notre niveau contre l'érosion de la biodiversité ?
En réalité, la biodiversité ne concerne pas seulement les pays tropicaux, les forêts équatoriales, les océans, et tous les espaces naturels. Le milieu urbain est également un lieu de biodiversité qui peut être enrichi.
En ville, la prairie fleurie peut accueillir une diversité d'
espèces animales et végétales de mars à septembre. Les plantes sont sources de nourriture pour un grand nombre d'insectes, qui eux-mêmes attirent les oiseaux.
Les prairies fleuries s'installent partout
Les prairies trouvent leur place partout, dans les parcs, dans les espaces communs des zones d'activité, au bord des routes, des voies d'eau, des canaux.
Elles peuvent occuper des milieux secs ou humides. Les prairies fleuries, grâce à leur végétation, peuvent également jouer un rôle de régulation en limitant le ruissellement et les inondations.
Créer de véritables refuges
L'entretien de la prairie fleurie se fait sous forme de fauchage, sans broyage. Il faut tenir compte des dates de nidification des oiseaux et de reproduction pour les petits animaux et pour les plantes. Il faut donc attendre la fin de l'été ou l'automne pour effectuer la fauche des prairies fleuries.
La fauche n'est pas effectuée d'un seul coup sur l'ensemble de la parcelle pour garder des possibilités de refuge pour la faune de la prairie. Les plantes fauchées sont laissées sur place pendant plusieurs jours. Ce délai permet aux petits animaux de se trouver un nouveau refuge et aux graines de tomber sur le sol.