Mais la réglementation donne aussi un coup de pouce aux jachères. Ainsi, la directive Nitrates entrée en vigueur en 2009 impose une couverture végétale de 100% des sols en hiver dans les zones vulnérables depuis 2012. Globalement, les programmes agro écologiques favorisent le maintien de la biodiversité et préconisent les plantes de couvert.
A l’échelle européenne, sont définis « les éléments topographiques » : haies, mares, arbres isolés ou alignés, bosquets, fossés ...Ce sont des éléments structurant du paysage, qui, s’ils ne permettent pas directement une production agricole, contribuent à la performance économique environnementale de l’exploitation et à sa résilience. Dans la PAC 2015-2020, ils déclenchent des paiements complémentaires (en moyenne de 85 euros l’hectare) pout tout agriculteur qui déclare au moins 5% de ces surfaces dites d’intérêt écologique. D’autres paiements verts encouragent les pratiques de couverture de sols, de prairies fleuries et de jachères volontaires.
Car finalement, assurer le gîte et le couvert de la faune sauvage, c’est aussi maintenir un écosystème sain et propice à une agriculture durable et résiliente.