Les peuples Inuits du Groenland ont très peu de maladies cardio-vasculaires.
Pourquoi ? Grâce aux pouvoirs des oméga 3 !
Les scientifiques ont constaté que la nourriture des Esquimaux, essentiellement constituée de poissons, de viandes de phoque et de baleine, était très riche en matières grasses, plus spécialement en oméga 3.
En dehors des phoques et des baleines, les aliments les plus riches en omega 3 proviennent des poissons gras, comme le saumon, le thon, le maquereau, le hareng, la sardine et l'anchois. Certaines huiles : lin, colza, noix… sont riches en oméga 3. La mâche et les œufs en contiennent également. Mais concernant ces derniers, la quantité d’oméga 3 peut varier de 1 à 20 selon l’alimentation de la poule pondeuse !
Enrichir notre alimentation en oméga 3
Notre cœur et nos artères, notamment, ont besoin de ces acides gras que le corps ne sait pas produire et que l'on ne trouve que dans l'alimentation. Selon les médecins, nous ne consommerions que la moitié de nos besoins en oméga 3…
Pour augmenter les oméga 3 dans notre alimentation, nous disposons de trois stratégies : consommer régulièrement du poisson gras et des huiles végétales, manger davantage de viande d’herbivores non ruminants, comme le lapin, l'oie, le cheval,... qui restituent à l'homme l'oméga 3 de l'herbe et des autres végétaux, ou complémenter l’alimentation de nos animaux d'élevage en oméga 3.
Ainsi les poules, les vaches et les porcs nourris avec des produits riches en oméga 3 produiront des œufs, du lait et de la viande avec une haute teneur pour cet acide gras.
Le régime «Lin» pour les animaux d’élevage
Pour l’alimentation animale, de tous les végétaux, c’est la graine de lin qui est la source la plus riche en acides gras oméga 3.
L’équipe de Jacques Mourot, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) de Rennes, a comparé deux groupes de porcs, le premier nourri avec un régime à base d'huile de tournesol, le second avec un régime à base de graines de lin (5% de l'alimentation pendant deux mois). Les résultats ont montré que le régime lin augmentait la teneur en oméga 3 à la fois dans le tissu adipeux du dos de l'animal et le muscle «Longissimus dorsi», composant principal du rôti de porc.
Manger, bouger
La nutrition reste toutefois une affaire complexe.
Comme le rappellent les médecins, la prévention des maladies cardiovasculaires et le bon fonctionnement du cerveau ne peuvent pas reposer uniquement sur la consommation d'oméga 3, mais sur une alimentation variée et équilibrée et la pratique d'une activité physique régulière.