Pour la culture en champignonnières, deux sous-espèces d’agaric peuvent être utilisées : le blanc, le plus commun, commercialisé en frais ou en conserves, et le brun, plus goûteux, avec une teneur en matière sèche plus élevée, et une durée de conservation plus longue. Qu’il soit blanc, brun ou blond, l’agaric est toujours le champignon le plus cultivé et le plus consommé à travers le monde. Mais il est rejoint par le shiitaké ou « lentin du chêne », apprécié depuis des millénaires en Chine, et qui connaît de plus en plus de succès en Europe. Les pleurotes grises, jaunes ou roses et les pholiotes (plus rares) complètent la gamme des principaux champignons cultivés.
La base de la croissance du champignon, c'est le mycélium. Difficile de définir ce type de semence, qui se présente comme un ensemble de filaments, pouvant être assimilés à la partie végétative du champignon. Pour réussir sa production, tous les grands champignonnistes le savent, il faut des conditions ambiantes optimales, un compost riche, et, surtout, il faut partir d’un « bon mycélium ». C’est l’étape la plus délicate de la culture. Pas étonnant qu’elle soit donc confiée à des spécialistes. En France, ils sont au nombre de trois : Amycel, à Vendôme dans le Loir-et-Cher, Euromycel et Somycel, dans l’Indre-et-Loire.