En parallèle, d’autres cultures annuelles s’avèrent intéressantes pour la méthanisation. C’est le cas de la betterave fourragère, la culture annuelle la plus productive concernant la quantité de biogaz produite par hectare après le maïs.
De son côté, le sorgho grain sucrier peut atteindre jusqu’à 20 tonnes de matière sèche/ha, une production massive de biomasse. Certaines
variétés de sorgho sucrier sont actuellement développées pour produire de l’ensilage à la ferme. Leur tige est riche en sucre et contient peu de lignine, ce qui le rend sensible à la
verse mais facilite sa digestibilité. Selon Jean-Luc Verdier, animateur filière sorgho chez Arvalis, « ces variétés peuvent produire de l’ensilage, mais aussi de l’énergie par méthanisation ou production de biocarburant de seconde génération ». « C’est une plante peu gourmande en eau et en intrants qui est particulièrement recherchée par les pays d’Europe du nord qui l’utilisent pour approvisionner les usines de méthanisation », explique de son côté Emmanuel Boy, directeur général de groupe Sud Céréales
note [2]. « Leur lignification est différente, ce qui améliore leur digestibilité et permet des valeurs énergétiques comparables à celle du maïs ensilage. Cette caractéristique est liée à la présence du
gène BMR (Brown mid rid = nervure brune centrale) qui a néanmoins l’inconvénient de rendre les plantes sensibles à la verse, avec des conséquences de difficultés de récolte », analyse Arvalis
note [3].
A l’heure actuelle, certains semenciers mènent également des essais sur le tournesol, le triticale et le seigle, afin d’améliorer leur potentiel de biomasse et d’accroître leur développement végétatif.
Sources :
[1]
semences.fr/ target=_blank>Caussade Semences
[2]
Terre-net
[3]
Arvalis