En été, les économies d’eau sont à l’ordre du jour. Pour ceux d'entre-nous qui ont la chance de partir en vacances à la campagne, les grandes rampes d’arrosage en plein soleil au milieu des champs de maïs posent parfois question.
Avec le réchauffement climatique, les canicules à répétition et les restrictions d’usage de l’eau décidées chaque année dans certains départements, le maïs est souvent mis en cause dans les médias pour son avidité. Qu'en est-il vraiment ?
Le maïs est une culture d'été
De quoi sont constituées les grandes étendues vertes que l'on peut observer en été dans les champs : de colza, de tournesol, de blé, d’orge ? Non, il s’agit de maïs, culture d'été au feuillage abondant.
Dans la vie d'une plante, certaines périodes sont cruciales. Pour le maïs, la floraison, qui a précisément lieu en été, en est une. Si la plante subit un fort déficit en eau à ce moment-là, c'est toute la récolte qui est compromise. C'est pourquoi, lorsque le manque d'eau se fait sentir, des agriculteurs apportent le complément d'eau nécessaire à leur culture par irrigation.
En fait, bien que l’irrigation prenne parfois une tournure spectaculaire, seul un quart des surfaces plantées en maïs en bénéficie. Dans certaines régions en effet, le recours à l'irrigation n'est pas nécessaire.
Il existe d’autres cultures sensibles qui ont besoin d’apports en eau : vergers, petits fruits, cultures légumières, production de
semences… Sans irrigation, nos marchés seraient sans doute moins bien garnis.