En France, premier producteur de lin en Europe, la culture du lin couvre environ 50.000 ha.
De très gros efforts sont développés pour préserver la biodiversité du lin par l’entretien de collections de plantes. Mais une collection de
variétés n’a de valeur que si chaque plante est décrite avec ses caractéristiques. L’idéal serait de faire la cartographie génétique du lin cultivé et des lins sauvages.
Le plus difficile est de conserver chaque plante avec son originalité et ses caractéristiques génétiques propres. Pendant la phase de culture, il ne doit pas y avoir de
croisement involontaire ou de disparitions dues aux ravageurs ou au gel.
Chez Terre de Lin par exemple, coopérative agricole française spécialisée en lin et aussi établissement créateur de variétés, les
sélectionneurs conservent ces biens les plus précieux sous forme de
semences dans des congélateurs pour une longue durée de 20 à 25 ans. Parallèlement, ils mettent tous les 5 à 6 ans les
lignées en culture pour renouveler les semences avec d’infinies précautions.