Le Haricot Tarbais, premier haricot à avoir obtenu un Label rouge en 1997, puis une Indication Géographique Protégée (IGP) en 2000, est cultivé par près de 80 producteurs dans la plaine de Tarbes.
Le haricot a été implanté dans cette région au XVIIIème siècle en même temps que le maïs... et depuis, les deux plantes ont toujours été intimement associées, car elles s'entraident l'une l'autre ! Le Haricot Tarbais est un haricot dit « à rames », qui grimpe comme une liane. Le maïs lui sert de tuteur et en échange, le haricot, qui fait partie de la famille des légumineuses, fixe dans le sol l'azote de l'air et fertilise naturellement le maïs.
Récolte exclusivement manuelle
Un haricot pour deux grains de maïs : le semis a toujours été effectué ainsi, le même jour, entre fin avril et fin mai. Le haricot est tuteuré environ un mois après le semis, puis biné et butté. Les binages se répètent ensuite de deux à six fois au cours de la saison, en fonction de la pousse des mauvaises herbes et de la nécessité d'aérer le sol.
La récolte est l'étape la plus exigeante en main d'œuvre. En effet, pour garantir la qualité du haricot, le cahier des charges du Label rouge et de l'IGP impose une récolte exclusivement manuelle. De plus, elle doit être réalisée en plusieurs passages, car tous les grains ne sont pas mûrs au même moment !
Le Haricot Tarbais est soit ramassé en gousse à partir de fin août, pour une vente en frais, soit à partir du 20 septembre et jusqu'à la mi-novembre, pour une vente en sec. Une fois secs, le producteur égraine les haricots à l'aide de petits égrainoirs ou de batteuses traditionnelles à maïs. Ils sont ensuite stockés et livrés à la coopérative à partir du mois d'octobre. Là, ils doivent être triés : cette opération est réalisée par les producteurs eux-mêmes de manière très rigoureuse.