La rusticité est son point fort. L’épeautre peut être cultivé sur des terrains pauvres. Le froid, ne lui fait pas peur, ni l’humidité, grâce à sa haute résistance à la germination sur pied.
Moins besoin d’engrais. Grâce à ses racines profondes, l’épeautre va puiser des nutriments naturellement présents dans le sol. Il est donc beaucoup moins exigeant que le blé et peut aisément se contenter des reliquats d’engrais épandus pour la culture précédente.
Combatif face aux adventices. Cette céréale est dotée d’une forte capacité de développement. La plante couvre vite le sol et réussit à concurrencer les mauvaises herbes. On peut éviter ainsi les passages d’herbicides !
Peu sensible aux maladies. Les champignons ne lui font pas peur. Ce qui lui permet d’échapper aux maladies fongiques, si préjudiciables au blé, comme la septoriose, la rouille jaune, le charbon ou la carie. Sa moindre sensibilité s’explique en partie par les enveloppes coriaces des grains, qui jouent le rôle de protection, contre les contaminations.
Ces quelques points expliquent pourquoi l’espèce est bien adaptée à l’agriculture biologique. Les parcelles cultivées en bio représentent plus de la moitié de l’assolement total de l’épeautre en France.
De nombreuses vertus diététiques. Son grain est très riche en protéines et en glucides, mais aussi en magnésium, en zinc et en fer. En plus, il est mieux toléré par les personnes intolérantes au gluten. La farine d’épeautre possède les mêmes utilisations que celle du blé : confection de pain, pâtes alimentaires, biscuits, gâteaux, crêpes...
Bon aussi pour les animaux. L’épeautre constitue un excellent aliment d’engraissement pour les bovins, en particulier les vaches laitières. Sa richesse en cellulose a un effet bénéfique sur la rumination, sa composition riche en albumine et phosphore convient bien à la digestion et à la lactation.