Les allergies alimentaires concernent de très nombreuses personnes. Elles peuvent déclencher des réactions sévères voire fatales.
Alors, les allergiques sont-ils condamnés à bannir de leur cuisine les aliments qui les indisposent ? Peut-être pas...
Nouvelles voies de recherche
Pourquoi le blé produit-il du gluten ? Et bien parce que c'est inscrit dans son patrimoine génétique. Les sciences du vivant permettent aujourd'hui de bien comprendre les relations entre l'information contenue dans les
gènes et sa traduction concrète : la fabrication de
protéines.
Une des pistes explorées pour résoudre le problème des allergies alimentaires consiste donc à utiliser ces connaissances pour stopper la production des protéines indésirables à l'intérieur des plantes. Pour cela, les chercheurs utilisent des techniques regroupées sous le terme de biotechnologies.
Blé, riz, soja : des résultats encourageants
Des denrées de base comme le riz, le blé ou le soja sont particulièrement étudiées en vue de la création d’aliments hypo ou non-allergéniques. Mais il s'agit encore de travaux de recherche, et ces aliments ne sont pas disponibles sur le marché.
C’est ainsi que des chercheurs japonais ont créé une variété de riz moins allergène. De son côté, une équipe californienne a déjà obtenu des résultats intéressants sur le gluten du blé auquel près d'une personne sur 200 est allergique. Autre problème important, l’allergie à la cacahuète, qui concernerait un enfant sur 30, fait actuellement l’objet de travaux importants.
Les recherches actuelles portent sur les allergies les plus connues et les plus répandues, mais les allergies recouvrent une grande diversité de cas individuels souvent complexes.