Le potager demande, par nature, beaucoup de travail pour être productif. Ceci considéré, il existe des fruits et légumes moins exigeants que d’autres, telles les pommes de terre qui peuvent donner de très bons résultats en n’étant que recouvertes de tas de gazon, les tomates-cerises ou les courges plantées directement sur un tas de compost, ou encore les cerises-aigres extrêmement rustiques qu’on peut planter négligemment dans un coin du jardin pour les récolter annuellement, sans jamais s’en préoccuper le reste du temps.
Le semis « à la punk » sur un sol fraîchement dénudé (suite à des travaux, au passage d’une taupe, à une intervention de jardinier) fonctionne aussi très bien sans soin pour des espèces telles que la roquette, les blettes, la mizuna, la mâche mais aussi nombre d’aromatiques. S’il n’y a pas trop de gastéropodes, les haricots d’Espagne, ou à rames, au pied des haies pour qu’ils y grimpent présentent aussi l’avantage d’apporter de l’azote au sol.
Au balcon, on peut avoir une approche très naturaliste en accueillant les fleurs sauvages se semant spontanément, en agrémentant les pots de plantes annuelles robustes tels que les nigelles ou les pavots de Californie pour une touche de couleur, ou de vivaces se ressemant facilement d’un pot à l’autre comme la valériane rouge, l’érigeron de Karvinsky ou les splendides ancolies… et les tomates-cerises.