En termes agronomiques, le premier objectif est le rendement. La
résistance aux maladies est primordiale : rouille brune et septoriose (sur le feuillage), fusariose (sur l’épi), mosaïque des céréales et des stries en fuseaux du blé, problème de nématodes, etc. Le blé dur est plus sensible aux maladies que le blé tendre, de par sa structure génétique. Les travaux d’amélioration concernent aussi, dans une moindre mesure, la
tolérance à la sécheresse.
En ce qui concerne la qualité alimentaire, pour les pâtes et la semoule, l’attente première des consommateurs français est l’indice de jaune. Depuis quelques années, les
variétés de blé dur françaises sont d’ailleurs reconnues pour être parmi les plus jaunes du monde. De plus, la teneur en
protéines, la teneur en gluten et la qualité du gluten déterminent la bonne tenue à la cuisson et à la sur-cuisson. Le rendement semoulier est évidemment très important. Enfin, certains blés durs servent aujourd’hui à faire du pain, à la mie plus jaune, et dont la conservation est plus longue.