Nous conservons dans nos chambres froides notre matériel génétique. Nous pouvons ainsi faire appel à une
lignée ayant déjà existée. S’il le faut, les
semences sont régulièrement reproduites pour être renouvelées.
Concernant les grandes
variétés françaises de maïs ayant marqué l’histoire de la sélection, nous avons eu INRA 258, une variété des années 60 ; LG 11, le premier succès commercial de Limagrain dans les années 70 ; puis Déa dans les années 80 et dans les années 90, se sont Cécilia (maïs tardif) et ANJOU 285 qui font dates. En les comparant, nous voyons bien l’impact du
sélectionneur et les progrès réalisés en quelques décennies, le développement foliaire et la position des feuilles en sont un bel exemple. Il s’agit d’améliorer l’exploitation du milieu par la plante, en particulier le rayonnement du soleil sur la surface foliaire. Depuis les années 2000, les critères de la recherche sont plus orientés vers l’environnement : la
résistance à la sécheresse, la consommation d’azote, le desséchement de fin de cycle…
Il nous faut donc des oreilles, des yeux… et des neurones, pour anticiper les besoins à venir, et pouvoir nourrir une population humaine en augmentation.