Combien de variétés proposez-vous ?
Nous avons notre gamme de 350
variétés, et nous distribuons 100 variétés d'autres producteurs.
Comment faites-vous pour faire revivre ces anciennes variétés ?
Nous pouvons partir à la recherche d'une vieille variété dont nous parle un maraîcher ou un passionné.
Aujourd'hui on repère aussi de vieilles
variétés oubliées dans les vieux
catalogues des grainetiers, on essaye d'en récupérer quelques graines, au bureau de
ressources génétiques de l'Inra d'Avignon par exemple, on les sème et on sélectionne les variétés qui pourraient se vendre.
On les inscrit alors au catalogue officiel, sur la liste annexe des variétés anciennes pour amateurs, on les produit et on les commercialise.
A qui vendez-vous des semences de ces variétés anciennes ?
Principalement aux jardiniers amateurs par correspondance, la clientèle est plutôt âgée, et nous visons de plus en plus les jeunes, avec une nouvelle gamme : «Graines en folie».
Par ailleurs, un nouveau marché se développe : celui des marchés spécialisés bio (Biocoop, la vie Claire…) et des magasins de châteaux (les châteaux qui se visitent ont souvent une boutique).
Quelles sont les variétés que vous vendez le mieux ?
Parmi les
variétés plébiscitées par le grand public, on a les tomates ananas, et l'andine cornue, le panais, le potimarron, ou le cerfeuil tubéreux.
Quelles sont les demandes de vos clients ?
Certains jardiniers sont très connaisseurs, et ils nous demandent de retrouver la trace d'une variété oubliée. Et ils attendent de nous des conseils sur les
variétés à semer et sur leur culture.
Parfois nos clients ont des demandes assez contradictoires : d'un côté ils cherchent les variétés de leurs grands-parents, mais de l'autre, ils demandent des variétés exotiques, de la Réunion par exemple, qui poussent très bien ici.