La France est organisée en réseau. La conservation “ex situ” repose sur les Centres de ressources biologiques (CRB). Au nombre de 18, ils sont spécialisés sur une espèce ou un groupe d’espèces et sont adossés aux unités de recherche des instituts publics (Inrae, Cirad…). Les CRB sont en lien avec les Réseaux nationaux de coopération qui associent au sein de partenariats public privé, des instituts de recherche publique, des universités, des instituts techniques, des Centres régionaux de ressources génétiques, des associations et des entreprises semencières privées. On compte 17 réseaux mutualisant l’effort de régénération et de caractérisation de leurs collections sur une espèce ou un groupe d’espèces. Ils établissent également la liste des RPG à verser à la Collection nationale.
Dans les territoires, la conservation “ex situ” et la gestion “in situ” des RPG est assurée par les 9 Centres régionaux de ressources génétiques. Ils préservent mais surtout valorisent le patrimoine végétal local. Ils retrouvent des variétés anciennes, recueillent le savoir-faire associé, étudient leur intérêt économique et développent des filières courtes. C’est ainsi que le céleri violet de Tours ou la sucrine du Berry mettent en avant le territoire, le savoir-faire traditionnel et la gastronomie locale.
Et pour finir, les Conservatoires botaniques nationaux, les Parcs naturels régionaux et nationaux, les collectivités locales, les sélectionneurs, agriculteurs, lycées agricoles, associations et jardiniers amateurs agissent aussi pour le maintien de la biodiversité végétale.